En période de crise sanitaire, le pays a besoin de respirateurs médicaux, principalement conçus en Allemagne ou aux Etats-Unis. En France, la société Air Liquid dispose d’unités de fabrication et tente aujourd’hui de multiplier sa production pour répondre à la demande croissante de respirateurs artificiels indispensables pour le traitement du Covid-19.
Conséquence, en Charente, l’usine Arts Energy de Nersac, qui avait suspendu ses activités la semaine dernière, fonctionne à nouveau : dès le lendemain de sa fermeture, elle a été sollicitée par Air Liquide afin de fournir les batteries pour ces appareils respiratoires. “Ces batteries permettent aux respirateurs de continuer à fonctionner quand ils ne peuvent plus être alimentés par une prise de courant classique ou pendant un transfert de malade”, explique l’un des responsables de la production.
L’usine de Nersac tourne actuellement en petit comité. “Il s’agit d’une réouverture à la marge puisque cette activité nécessite la présence de trois ou quatre salariés qui ont immédiatement et spontanément accepté de reprendre”, indique le responsable d’ Arts Energy à Nersac, Frédéric Dittmar. “Pour eux, le travail se poursuit à l’usine dans le respect des règles de sécurité sanitaire”.
Les batteries sont ensuite expédiées en région parisienne, dans les locaux d’Air Liquid qui procède à l’assemblage des respirateurs médicaux.